La Belgique en 3ème position de l’Indice de Performance Logistique 2014
Dans son nouveau rapport paru ce 20 mars 2014, le Groupe de la Banque mondiale classe désormais la Belgique en 3ème position de l’Indice de Performance Logistique. Ce classement repose sur une enquête quantitative et qualitative effectuée auprès de plus de 1000 professionnels de la logistique de 160 pays.
Alors que la Belgique occupait déjà la 12ème place du classement en 2007, les efforts et les politiques menés par les acteurs de la logistique belge continuent de produire leurs effets, faisant de la Belgique un partenaire incontournable à l’échelle mondiale.
En effet, depuis 2007, la progression de la Belgique est constante :
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12ème position en 2007
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9ème position en 2010
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7ème position en 2012
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3ème position en 2014
Dans le domaine de la logistique commerciale, le rapport souligne l’écart important entre les pays les plus performants et les moins performants. Or, il est presque universellement reconnu que la faible efficacité de la chaîne logistique est le principal obstacle à l’intégration commerciale dans le monde moderne.
Ce rapport, intitulé en anglais Connecting to Compete 2014: Trade Logistics in the Global Economy, évalue 160 pays sur un certain nombre d’aspects du commerce qui sont de plus en plus reconnus comme des facteurs importants de développement : le rendement des services douaniers, la qualité de l’infrastructure et la rapidité des livraisons, notamment. Les données proviennent d’une enquête menée auprès de plus de 1 000 professionnels de la logistique. Le service en charge du commerce international au sein du Groupe de la Banque mondiale produit l’indice de performance logistique (LPI) tous les deux ans depuis 2007.
« L’objectif de cet indice est de rendre compte d’une réalité assez complexe : les caractéristiques de la chaîne logistique, explique Jean-François Arvis, spécialiste du transport et fondateur du projet LPI. Dans les pays où les coûts logistiques sont élevés, ce n’est souvent pas la distance entre les partenaires commerciaux, mais la fiabilité de la chaîne logistique qui est le principal facteur de renchérissement de ces coûts. »
Le rapport 2014 met en évidence différentes stratégies à mettre en œuvre, en fonction du niveau de revenu des pays. De multiples approches s’avèrent souvent nécessaires en la matière, comme le souligne M. Arvis : « On ne peut pas se contenter d’améliorer les infrastructures sans traiter en même temps les problèmes de gestion des frontières. Il est difficile de tout mener de front. Les projets sont plus compliqués, ils font intervenir plusieurs acteurs. Il n’y a de moins en moins de solutions qui produisent des résultats rapides. »
Dans les pays à faible revenu
Les avancées les plus notables sont généralement attribuables à l’amélioration de l’infrastructure et de la gestion intégrée du dédouanement aux frontières. Ces mesures peuvent consister, par exemple, en une réforme des douanes, mais elles concernent de plus en plus l’amélioration de l’efficacité des autres services de contrôle, dont notamment ceux chargés des contrôles sanitaires et phytosanitaires.
Dans les pays à revenu intermédiaire
Ceux-ci disposent généralement d’assez bonnes infrastructures et de services de contrôle des frontières qui fonctionnent bien. Ils tirent généralement leurs succès les plus importants de l’amélioration des services logistiques, et en particulier de la sous-traitance d’activités spécialisées comme le transport, le transit et l’entreposage.
Dans les pays à revenu élevé
On constate une prise de conscience croissante en faveur de « la logistique verte », qui s’accompagne d’une hausse de la demande de services respectueux de l’environnement. Selon l’enquête sur l’indice de performance logistique de 2014, environ 37 % des personnes qui expédient des marchandises vers les pays de l’OCDE ont constaté une demande pour des solutions logistiques respectueuses de l’environnement, contre seulement 10 % chez celles qui acheminent des cargaisons vers des destinations à faible revenu.
L’étude révèle également qu’au cours des dernières années, la baisse des droits de douane à l’échelle mondiale a fait émerger la logistique et d’autres aspects de la facilitation des échanges comme des postes de réduction des coûts commerciaux.